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Que nous réserve le marché immobilier canadien au printemps ?

, - Mario Conte - avril 5, 2024

Les choses pourraient-elles se réchauffer à nouveau en avril ?

Voyons maintenant ce qui se passe sur le marché canadien de l'habitation au printemps. Le début de l'année a été mitigé, le marché oscillant d'un côté à l'autre. Cependant, on sent que les acheteurs sont prêts à revenir sur le marché, comme l'a noté un expert immobilier de premier plan.

Christopher Alexander, de RE/MAX Canada, nous a fait part de ses observations. Selon lui, l'année 2024 a commencé sur un terrain inégal, mais on sent de plus en plus que les taux d'intérêt pourraient baisser, ce qui encouragerait les gens à recommencer à chercher une maison.

Toutefois, il ne faut pas s'attendre à une montée en flèche du marché au printemps. Nombreux sont ceux qui attendent toujours des nouvelles de la Banque du Canada concernant les réductions de taux. M. Alexander a déclaré : "Nous avons assisté à une activité en dents de scie, avec un mois de janvier très actif, un ralentissement en février, puis une reprise en mars. Cette tendance à la hausse et à la baisse pourrait perdurer jusqu'à ce que des baisses de taux soient décidées."

Il a également souligné un changement significatif dans la confiance des consommateurs, ce que nous n'avions pas vu depuis quelques années. Il semble que les gens soient plus optimistes quant à l'amélioration du marché, sentant que des baisses de taux sont à l'horizon, ce qui pourrait conduire à une frénésie d'achat une fois qu'elles se produiront.

Un ralentissement économique pourrait-il donc menacer notre marché du logement ?

Certains pensent que les taux d'intérêt pourraient commencer à baisser vers la fin de l'année, ce qui devrait redonner un peu de vie au marché. Cependant, M. Alexander a mis en évidence une situation délicate. Si les taux baissent, cela pourrait signifier que l'économie est en difficulté, ce qui pourrait entraîner des pertes d'emplois et affecter le nombre de personnes qui peuvent acheter des maisons. Mais l'histoire nous apprend que nous avons tendance à attendre de meilleurs prix et des taux plus bas avant d'agir, et il semble que cette tendance va se poursuivre.

Un autre problème est la pénurie persistante de logements, malgré l'augmentation récente du nombre d'inscriptions. Ce problème pourrait devenir encore plus pressant avec l'augmentation de la demande, ce qui pourrait entraîner une nouvelle hausse des prix.

M. Alexander s'est inquiété de l'étroitesse des stocks, notamment en raison de la reprise de la demande. Si les prix commencent à grimper, davantage de vendeurs pourraient vouloir vendre, mais il faudra peut-être un certain temps avant que le marché ne s'équilibre.

Bien que le marché n'ait pas atteint les sommets de la pandémie, nous constatons toujours une forte concurrence pour les logements, les offres multiples et les guerres d'enchères étant devenues monnaie courante. Cette compétitivité est toujours présente dans le monde de l'immobilier, mais M. Alexander estime que la frénésie pandémique pourrait ne pas revenir en raison des taux d'intérêt élevés qui influent sur le montant que les gens peuvent s'offrir.

Et qu'en est-il de la Banque du Canada ?

Elle surveille de près le marché du logement, notant qu'une augmentation des ventes pourrait faire grimper les prix des logements et influer sur l'inflation. Il semble donc que les coûts du logement continueront à jouer un rôle important dans nos taux d'inflation globaux.

Voilà pour le scoop ! Le marché s'apprête à vivre des moments intéressants, et nous resterons attentifs à l'évolution de la situation. Restez à l'écoute pour d'autres mises à jour !

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